Les dernières chaînes de l´Atlas tellien s´étirent, nues, sans végétation ou presque, bleues, sauvages, limitées au nord par la forêt de chênes-lièges, de frênes et de zens, au sud, d´est en ouest, par les plateaux de terre argileuse. Sur les contreforts, remparts aux fortes pentes, se dresse cette terre, couverte de forêts jusqu´au jour où les hommes chassés par les envahisseurs qui se succédèrent vinrent s´y installer. Ils y mirent le feu et la défrichèrent. Seul le maquis subsista sur les pentes abruptes. Le long des ravins, le diss d´un vert pale. Les monts, les ravins succèdent aux minuscules petits plateaux, parmi les cassures jonchées de pierre. Puis vient le roc des sierras impressionnantes qui s´étirent à l´infini tel un serpent inquiétant.
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