"Se pencher sur l´histoire de ceux qui ont choisi la France pendant la guerre d´Algérie, c´est réveiller de douloureuses blessures. Des deux côtés de la Méditerranée. À ces hommes et à ces femmes, on à refusé le droit le plus élémentaire : celui du nom. Comment une communauté peut-elle assurer sa pérennité sans cet élément fondamental ? Qu´en disent, après plus de trente ans, les principaux intéressés ? Les conditions de départ, l´arrivée en France, les ""hameaux"", l´isolement dans lequel on les à tenus, l´intégration : autant de motifs d´amertume. Longtemps, le silence des pères à constitué l´unique refuge de cette mémoire jugée indésirable. Cette relégation à pourtant fait naître le fils de harki. Comme si, à défaut d´autre héritage, seule la qualité d´ancien supplétif était transmissible. Ce refoulement, la seconde génération le récupère aujourd´hui pour exprimer ses revendications d´identité, de responsabilité et de reconnaissance. Au nom de la communauté."
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