Ces lettres du plus grand mystique de langue persane, qui n´avaient jamais été traduites dans aucune langue, sont précieuses à plus d´un titre: émanant d´un maître sublime, elles constituent une approche personnelle de sa pensée, de ses relations avec sa famille, ses amis, les grands personnages de son époque, et l´on peut saisir sur le vif le climat socio-culturel dans lequel il vivait, cet empire seldjoukide d´Anatolie qui, deux siècles durant, donna la plus haute image d´un total œcuménisme. Djalâl-od-Dïn Rûmî mourut en 1273, pleuré par toute la population, sans distinction de croyances. Son rayonnement n´a cessé de s´étendre et son message de beauté, de fraternité ct d´universalisme spirituel est peut-être le plus haut qui puisse être apporté au monde d´aujourd´hui.
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