Dans les années 83-85 le racisme était à son comble : bavures policières, meurtres d'arabes et d'antillais, alliance RPR -FN à Dreux et vedettariat (déjà !) de Le Pen. Serge Malik croyait au combat antiraciste comme moyen efficace pour vaincre l'intolérance, l'exclusion et les inégalités sociales. Il trouve enfin un espace au sein duquel il pourrait s'exprimer et aider les jeunes à comprendre et à se faire comprendre. Sans la moindre hésitation, il laissa tomber son métier de comédien et s'engagea à fond dans SOS. Pour en finir avec cette « Histoire secrète » Je ne fais pas ici acte de repentance ou de reniement. Cependant, je suis bien obligé de regarder avec mes yeux et ma capacité d'analyse d'aujourd'hui des événements et des actes que je lisais à travers le brouillard épais de la déception. Je ne vais pas ici reprendre les arguments du livre et refaire l'histoire, car de l'eau à coulé sous les ponts et l'antiracisme est aujourd'hui tellement obsolète comme support de lutte contre les discriminations qu'il n'est pas dans mes intentions d'en discuter, pas plus que de ce qui à fait de ce livre un témoignage authentique et véridique de la captation par SOS racisme d'un mouvement beur qui n'a jamais existé.
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