Le 14 février 2005, l'ancien Premier ministre Rafic Hariri est assassiné à Beyrouth dans un attentat à la voiture piégée. Ce crime inaugure une nouvelle configuration politique qui oblige le régime baassiste à retirer ses troupes du Liban et le Hezbollah à redéfinir sa stratégie interne. Ainsi, en parallèle avec son adhésion au système consensuel de gouvernement qui caractérise le système politique libanais, le Hezbollah, qui à toujours valorisé les stratégies indirectes et les diverses formes de guerre psychologique, met son savoir-faire au service de la gestion de la crise qui secoue le pays depuis l'assassinat de Hariri. Le décodage de sa stratégie, objet de cette étude, s'est fondé sur l'analyse de sa communication politique, construite comme un vecteur de légitimation de la dynamique insurrectionnelle ayant accompagné ses efforts destinés à maintenir une situation déséquilibrante. L'objectif étant de provoquer la chute d'une majorité opposée au retour de la tutelle syrienne.
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