A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Comité international de la Croix-Rouge (CI CR) est pris à partie en raison de son inaction envers les victimes d´Hitler, en particulier les Juifs. Ce débat est lié à celui qui met en cause la Suisse, trop complaisante à l´égard des nazis. L´URSS, la Suède et d´autres pays réclament des réformes de la Croix-Rouge.Elles auraient conduit -à terme -à la disparition du CICR, ce qui aurait causé un grand dommage à la politique de neutralité active suisse. Le CICR se défend, tire certaines leçons de l´Holocauste (notamment par la manière dont il rédige en 1949 les Conventions de Genève). Il cherche à rendre sa situation financière moins dépendante de la Suisse et à rétablir son prestige sur la scène internationale.Le conflit dont la Palestine mandataire - Eretz-lsraël - est l´enjeu, et qui attire les regards du monde entier en raison, notamment, de la signification qu´il revêt pour le peuple juif, lui permet de développer sa stratégie. Le CICR atteindra-t-il ses objectifs? Et si oui, à quel prix?«La démarche de l´auteur, dans son ensemble, permet de s´interroger sur un mode nettement renouvelé à propos des motifs et mécanismes d´une institution qui, tout en poursuivant des buts louables, tend à se protéger depuis la Seconde Guerre mondiale par un discours parfois dogmatique » (Saul Friedlander).
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