L´Orient arabe n´est pas celui de Nasser ni celui de la guerre des Six Jours : la flamme « panarabiste » s´est éteinte. Dans cette région du monde, États et populations aspirent à une cohésion entre pays, sans hégémonie ni conquérant, et la guerre du Golfe ne fut que le soubresaut d´une utopie déjà morte.Olivier Carré retrace l´évolution de la pensée nationaliste arabe depuis la naissance du Baas, à la fois philosophie et parti politique, jusqu´à l´effervescence de l´islamisme. Le nassérisme à marqué une époque et son retentissement perdure. Le nationalisme palestinien s´en est réclamé tout en le contestant.Mais depuis les années 1980, après avoir subi une influence marxiste, un nouveau courant prend en compte les minorités, ethniques ou confessionnelles, et dénonce les « États de terreur » panarabes. Olivier Carré, sociologue et arabisant, auteur de nombreux ouvrages sur l´Orient arabe, est chercheur au Centre d´études et de recherches internationales (CERI) de la Fondation nationale des sciences politiques.
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