« Je suis un historien, je ne suis pas un passeur de pommade ». Le grand penseur et historien tunisien, Mohamed Talbi à tenu, d´emblée, à nous avertir : il ne faut pas compter sur lui pour faire dans la nuance, ni pour user de circonlocutions s´agissant d´un régime « qui à fait de la Tunisie un goulag ». Son réquisitoire contre Ben Ali et le Changement « maudit» sera d´autant plus implacable qu´il sera solidement argumenté. L´ouvrage, achevé en septembre 2007, à mi-chemin entre l´autobiographie et le livre d´histoire, intitulé « Goulag et Démocratie » sera refusé par toutes les grandes maisons d´édition étrangères comme le Seuil, Albin Michel, Fayard, Plon, ce qui en dit long sur la conspiration du silence dont à bénéficié Ben Ali pendant 23 ans. De guerre lasse, M. Talbi le lancera sur internet sous le titre... « Le rap dans la musique moderne » avant d´être effacé par qui vous imaginez. L´auteur dut attendre le départ de Ben Ali pour le publier en février « à compte d´auteur », précise t-il. Il à tenu à ce que le livre conserve son caractère de document historique, « je l´ai écrit pour l´histoire », note t-il.
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