De la fin des années 40 jusqu´à l´année 1965, le travail journalistique militant de Kateb lui fait découvrir que de vieux dogmes, comme l´arabisme, comme l´islamisme, comme la solidarité légendaire et la générosité modèle des Orientaux (Arabes et assimilés), tout cela n´était que des ersatz des contes et légendes des mille et une nuits. Dans l´Orient de la première moitié du XX° siècle, Kateb découvre l´atroce vérité et l´amère réalité de l´arabisme et de l´islamisme conjugués, cupidité, perfidie, arrogance, au service des puissances colonialistes d´abord puis des puissances impérialistes ensuite, pratiques indignes de l´esclavage, pratique absurde de jeu de pièce de domino dans le système colonialiste dans le système de contrôle d´un pays exploité.Ce parcours ne le laissera point sans voix. Il féconde très avantageusement sa création esthétique et l´épaissit de références tous azimuts. C´est ainsi que Kateb disposera de par son expérience d´un champ d´observation autrement plus large que celui de ses confrères. La pratique de l´écriture informative et quasiment militante donne à son style et à sa verve poétique des puissances impressionnantes.Kateb journaliste ! Quoi de plus actuel aujourd´hui dans notre pays où la presse connaît de sérieux problèmes qu´on à pensé un moment révolus et dont certains responsables n´avaient pas manqué à différentes occasions de claironner au respect exemplaire de la démocratie médiatique par l´existence d´une foule d´organes de presse. Mais le formalisme démocratique à fait long feu. Le quatrième pouvoir est peut-être en train de voir le jour.
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