Inspirées de l'Epopée de Gilgamesh, le plus ancien texte épique de l'histoire de l'humanité, voici les mémoires du roi mythique sumérien d'il y à quelque cinq mille ans, de son enfance dans la cité d'Ourouk jusqu'à sa quête de l'immortalité. Frappé de saisissement à l'occasion de la mort de son ami d'enfance Enkidou, redoutant son propre trépas et cherchant à travers le monde le moyen d'y échapper, Gilgamesh gagnera finalement la sagesse. Rédigé à la première personne, sur le modèle des Mémoires d'Hadrien de Marguérité Yourcenar, Gilgamesh, roi d'Ourouk se présente comme une sorte de roman historique Pour écrire ce livre, Silverberg s'est entièrement appuyé sur le poème épique originel. Seule la fin diffère, à la fois moins ambitieuse et moins désespérée que la version antique. Alors que le Gilgamesh de l'Epopée cherchait, trouvait et perdait finalement la plante d'immortalité qu'il destinait aux hommes, privant ainsi l'humanité du secret de la vie éternelle, celui de Silverberg ne la cherche que pour lui seul et ne perd finalement que le secret de l'éternel jeunesse...
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