"Les trois premières décades du XXème siècle offrent à la Régence Tunisienne plus d´une cinquantaine de journaux et de périodiques humoristiques tunisiens, italiens et français qui ont pour abri, de nos jours, la Bibliothèque Nationale de Tunisie. Que de prodigalité d´informations sur les attitudes sociales, que de joutes entre ""journalistes"" à propos de mutations politique, morale et sociale nécessaires pour le présent et le devenir de la Tunisie. La presse humoristique ""indigène"" semble impressionner le plus par l´étrange paradoxe qu´elle dissimule. S´il est vrai que tout fait dans la réalité est le produit de la pensée et, inversement, toute pensée est sociologiquement déterminée et structurée par les catégories mentales intimement liées à l´existence et à la vie concrète du groupe humain qui la constitue, la relation fonctionnelle entre les catégories mentales existantes des indigènes et l´étonnante manifestation de la liberté d´expression aboutira à une rupture catégorique du rapport de cause à effet."
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