""" Da Achour ne quitte jamais sa chaise à bascule. Chez lui, c´est une protubérance naturelle. Une cigarette au coin de la bouche, le ventre sur ses genoux de tortue, il fixe inlassablement un point au large et omet de le définir. Il est là, du matin au soir, une chanson d´El Anka à portée de la somnolence, consumant tranquillement ses quatre-vingts ans dans un pays qui déçoit. Il à fait pas mal de guerres, de la Normandie à Diên Biên Phu, de Guernica au Djurdjura, et il ne comprend toujours pas pourquoi les hommes préfèrent se faire péter la gueule, quand de simples cuites suffisent à les rapprocher."
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