« Vos nouvelles sont pleines de charme. Ces lettres à un ami fidèle sur le ton familier gardent le souffle pur et sain de la campagne. Tout est bien observé, les faits et gestes des petites gens, leurs histoires, les souvenirs de guerre et autres qu´ils aiment à raconter. J´ai apprécié cet amour de la nature, cette sagesse souriante, cette philosophie d´une simplicité retrouvée. » Emmanuel ROBLES. L´Auteur Comme beaucoup d´écrivains, Rabia Ziani est venu à la littérature par des chemins détournés. Fils d´un pauvre fellah, il grandit à Béni-Smaïl (Grande Kabylie), où il vit le jour en 1933. Il quitta l´Algérie à l´age de quinze ans, nanti d´un seul diplôme: le certificat d´études primaires. Dans sa vie d´émigré, il pratiqua toutes sortes´ de métiers: peintre en batiment, cimentier, manœuvre, garçon de café. Autodidacte, il passa avec succès tous ses examens, et devint en 1964 directeur de l´école de Crescia, où il exerce encore actuellement. La guerre d´Algérie, son drame déchirant évoqué dans le Déshérité, l´a beaucoup marqué. Il résolut dès 1968 de devenir écrivain, et il tint parole en publiant sur ce sujet plusieurs nouvelles. Père de sept enfants, dont deux sont médecins, il vit à l´heure actuelle dans un petit village du Sahel, où il aime situer ses autres romans (Ma Montagne, la Main mutilée) dans le cadre d´une Algérie nouvelle et laborieuse qu´il connaît si bien.
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