Dieu à disparu. Ne reste plus qu´un œil, mais c´est un projecteur, comme au théatre. Et quand les plombs sautent, subsiste l´oreille, seule. L´Histoire à eu lieu, sanglante. Et aussi le suicide d´un qui avait une foi. Reste dans la tête de Léo, l´homme, des éclats de souvenirs tranchants qui n´ont pas cessé de blesser. On ne vit pas sur la lame d´un rasoir, on s´en taillade la gorge. Mais auparavant on raconte à Marie, la femme. à Gaza, dans un restaurant abandonné. Et voilà que, blessé au Monde, l´homme meurtrit la femme, les mots de la douleur contaminent sa peau. Sur le visage de Marie s´inscrit l´image du Monde que l´homme à dans la tête. C´est insupportable. Elle est bien d´accord. Il faut la tuer. Elle le pense aussi. Avec Nuit d´orage sur Gaza, Joël Jouanneau tente de retrouver les ossements de la tragédie antique dans le monde contemporain.
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