L´impasse du Mortier, où l´on écrasait graines et plantes pour les pharmaciens et les fumeurs, brilla un jour dans le ciel du Caire comme un astre. De quel Caire s´agissait-il? De la ville fatimide? De celle des Sultans ou des Mamelouks? C´est maintenant un passage, un monde, orné d´un café aux arabesques multicolores. Personnages de Bruegel, de Courteline et de Zola, ses habitants vivent le Moyen Age à l´heure de la deuxième guerre mondiale : la marieuse, commère magnifique, le cafetier pédéraste et agent électoral, le faiseur d´infirmes, le dentiste profanateur de sépultures, Hamida, perle de ce monde fascinée par un souteneur. .. mais aussi le Sayyid Ridwane partant pour La Mecque. C´est la cour des miracles du petit peuple du Caire... « Une célébration de sa ville natale, Le Caire. » Claude Michel Cluny, Le Figaro littéraire « Très prolifique et variée, l´œuvre de Mahfouz traverse les modes et les genres en se renouvelant sans cesse. » Tahar Ben Jelloun, Le Monde « Mahfouz à fait éclater les cadres de la prose arabe contemporaine. » André Miquel, Le Magazine littéraire Traduite dans de nombreux pays, adaptée à l´écran, l´œuvre du romancier égyptien Naguib Mahfouz, Prix Nobel de littérature, 1988, est aussi variée et prolifique que populaire. « Il est assez fantastique que soit encore vivant, agé seulement de soixante-dix-sept ans, cet ancêtre de tous les courants, cet instigateur de tant de vocations, ce père quelque peu encombrant de la littérature arabe moderne» (Libération). Sindhad à publié du même auteur, Le voleur et les chiens, 1985 et Récits de notre quartier, 1988.
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