Le soleil se levait avec lenteur et s´efforçait d´y parvenir, de réchauffer la ville, froide et desséchée. Cette atmosphère troublait le vieillard et le mettait mal à l´aise : quelque chose n´allait pas , la ville n´avait pas son allure des jours de fête. Elle avait changé. Elle était toute retournée.Héritière de la longue tradition littéraire afghane enracinée dans une terre de poètes, de guerriers et de paysans, prise dans une histoire bouleversée et témoin d´un présent déchirant, Spôjmaï Zariab incarne dans ce recueil la permanence des valeurs affectives les plus élémentaires - et les plus universelles. Une très belle façon de découvrir un pays plongé dans la terreur.Spôjmaï Zariab parle comme elle écrit. Superbement. Annick Le Floc´Hmoan, Elle (mai 2001).Spôjmaï Zariab est née en 1949 à Kaboul, Afghanistan. Elle écrit en persan. Diplômée de littérature française, elle vit en France depuis 1991. L´exil est une chute violente, totale. Il faut du temps pour sortir de ce vertige. Elle vient de publier Ces murs qui nous écoutent, l´Inventaire, 2001.
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