"""... C´était non loin de Peshawar... Mourad, Kadirou et tous les autres n´envisageaient guère la fin des hostilités , c´est pourquoi ils supportent très mal leur démobilisation. Le manque d´action et de projets les rend mélancoliques. Mais, en y réfléchissant, Hasni se rend compte que, pour Mourad, cela à dû commencer bien avant la prise de Kaboul... Ils ont combattu dans des maquis éloignés l´un de l´autre...Il se remémore parfaitement leur rencontre le jour de l´assaut contre le palais présidentiel... Les Moudjahidin avaient parcouru des milliers de kilomètres dans leurs frusques, traînant péniblement leur attirail rudimentaire. La profession de foi, scandée inlassablement à tue-tête, les aidait à supporter des marches harassantes. "" De "" la route de Qandahar "" à la "" halte à Paris "", Mourad ne cesse de ressasser les mêmes versets du Coran.Pourquoi être allé en Afghanistan ? Il avait fait des études scientifiques à Paris qui lui assuraient un avenir confortable. Il avait des amis, une compagne. Pourquoi avoir tout quitté ? Pourquoi vouloir partir encore ? Mourad veut trouver la paix mais les événements le ballottent et l´entraînent dans une tout autre quête."
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