Si la médecine prétend sauver l´humanité, le droit doit chercher d´éviter qu´elle ne se perde et qu´il ne tombe pas lui-même dans le gouffre du scientisme qui le menace. Il doit faire œuvre de prévention d l´égard de ce qui est et doit rester inaliénable et non réificable dans le droit des personnes. Sinon on se rapprochera davantage de la pratique de l´Ancienne Égypte, poursuivie en Europe au Moyen-age, où malgré le caractère extrapatrimonial du cadavre, ni les héritiers du de cujus ne s´interdisaient de donner, après l´embaumement, la dépouille en gage, ni les créanciers ne se privaient de faire main basse sur celle de leur débiteur. Et Shakespeare ne prévoyait-il pas cela dans son Marchand de Venise ?
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