Repères nomades suivi de genèse du mouvement

Comment fait-on un livre? C´est la question qu´on ne peut s´empêcher de poser au moment où l´on entame le grave et agréable travail textuel. Il y à le «livre-classique-image-du monde» dira Deleuze. Le livre qui suit l´ordre dichotomique de la division dialectique, constitué de chapitres bien définis et articulé autour d´une préoccupation précise, autour d´un «tronc», d´une «idée fixe». Il y à aussi le «livre-repère-nomade» dont se réclame notre modernité. Le livre qui ne répond que pour mieux questionner. Le livre où tout s´articule-ou se désarticule-sans ordre précis. Le livre de la surface qui procède par métaphores. Le livre indomptable dont le sens échappe toujours tout en étant là. Le livre inachevé qui s´ouvre au moment même où l´on croit lui assigner un point final. Le «livre à-venir» dira Maurice Blanchot. Aussi faut-il éviter de traiter ce livre philosophiquement ou même littérairement. C´est un récit critique, un miroir reflétant des signes, dépensant les préoccupations personnelles de son auteur, un écrit-corps qui ne tient compte que de sa propre logique, s´il en à une. C´est ainsi qu´on retrouvera dans les pages suivantes le récit d´un rêve où Nietzsche, Rilke, Al Hallaj, Ibn Arabi, l´écriture, le corps, le poème ... s´entrelacent, se croisent, se fuient et se dépensent mutuellement sans pour autant s´organiser autour d´une pensée ou d´un système quelconques. Ce ne sont que des repères décentrés, des points nomades, la genèse d´un mouvement. Mobamed Ridba Kéfi Tunis, le 8/9/1976
Comment fait-on un livre? C´est la question qu´on ne peut s´empêcher de poser au moment où l´on entame le grave et agréable travail textuel. Il y à le «livre-classique-image-du monde» dira Deleuze. Le livre qui suit l´ordre dichotomique de la division dialectique, constitué de chapitres bien définis et articulé autour d´une préoccupation précise, autour d´un «tronc», d´une «idée fixe». Il y à aussi le «livre-repère-nomade» dont se réclame notre modernité. Le livre qui ne répond que pour mieux questionner. Le livre où tout s´articule-ou se désarticule-sans ordre précis. Le livre de la surface qui procède par métaphores. Le livre indomptable dont le sens échappe toujours tout en étant là. Le livre inachevé qui s´ouvre au moment même où l´on croit lui assigner un point final. Le «livre à-venir» dira Maurice Blanchot. Aussi faut-il éviter de traiter ce livre philosophiquement ou même littérairement. C´est un récit critique, un miroir reflétant des signes, dépensant les préoccupations personnelles de son auteur, un écrit-corps qui ne tient compte que de sa propre logique, s´il en à une. C´est ainsi qu´on retrouvera dans les pages suivantes le récit d´un rêve où Nietzsche, Rilke, Al Hallaj, Ibn Arabi, l´écriture, le corps, le poème ... s´entrelacent, se croisent, se fuient et se dépensent mutuellement sans pour autant s´organiser autour d´une pensée ou d´un système quelconques. Ce ne sont que des repères décentrés, des points nomades, la genèse d´un mouvement. Mobamed Ridba Kéfi Tunis, le 8/9/1976
Caractéristiques
Nb Page 51
Dimensions 0 cm x 0 cm x 0 cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 janv. 1989
Editeur La Nef Editions
Poids 0.32
EAN13 0009782842433
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