Des ruines, souviens-toi, terres à l´abandon, poussière, refuge des errants, la voix se confond avec l´écho, regarde l´homme dans la caverne, le roc est un miroir, tout est désert, j´attends que les nuages versent leurs pleurs, j´attends que les fleurs parlent, j´appelle, personne ne répond, la pierre écoute mes fièvres, que de lunes jetées dans le puits, que de soleils sortis de l´oubli, l´arbre touche le ciel, et l´étincelle s´écrit étoile, les éclairs tapis dans les ténèbres, sur les promontoires du sud, les vents effleurent le tonnerre, en chemin, j´égrène un chapelet de perles, les noires chamelles doublent les monts et les collines, le sable couvre mes traces sur les dunes, voyants errants à l´ombre des jardins, la canicule est un sourire de femmes, qui exhument la coutume des poupées, tant de pistes vagues, o mémoire, o mystère, la lumière apparaît fugace, au dedans du cœur gravite un sentiment ancien, qui sépare.
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