Le 14 janvier 2011, un séisme ébranle la Tunisie tout entière dont les ondes de choc se répandront dans tout le monde arabe. Ben Ali, après vingt-trois ans d'un régime autoritaire et népotique, fuit le pays sous la pression de la rue, entraînant la chute d'autres dictatures. Le 28 janvier, Jaloul Ayed est nommé ministre des Finances d'un gouvernement transitoire confronté à de nombreux défis. Comment reconstruire un cadre institutionnel démocratique ? Quelles voies emprunter pour relancer l'économie ? Comment concilier les impératifs nationaux et les exigences d'une économie mondialisée ? Jaloul Ayed esquisse ici, au travers du cas tunisien, ce qui pourrait être une troisième voie, où l'économie et la finance sont mises au service du peuple, sortant de cadres idéologiques dogmatiques.
Tunisie, la route des jasmins