Une civilisation musulmane universelle

L´ouvrage de Tajedinne Bennani Karim, «Une civilisation Musulmane Universelle», met en évidence les valeurs fondamentales propices à la progression des sociétés vers l´idéal d´une civilisation universelle. Sachant d´avance que l´idéal est rarement atteint , néanmoins, en le définissant, il constitue positivement un cap fixe pour indiquer l´orientation optimale à prendre.En tirant les enseignements utiles du passé, il convient de se remémorer que certaines civilisations du Moyen Age, celles d´avant et celles d´après, avaient la certitude d´avoir atteint le summum du progrès. Or, des siècles plus tard, après assimilation de l´évolution des savoirs, de telles convictions furent abandonnées. Aujourd´hui encore, quelques nations croient détenir la référence universelle en la matière. Ultérieurement, de nouveau, cette position orgueilleuse sera remise en cause et deviendra à son tour dépassée, et ainsi de suite.Comme cas concret de l´évolution des mentalités par rapport à certains dogmes figés, il convient de prendre exemple sur le développement dynamique du domaine scientifique. De ce point de vue, antérieurement au XXe siècle, les physiciens avaient la certitude que tous les phénomènes naturels pouvaient être entièrement expliqués par les théories proposées par Newton-Galilée-Kepler. Néanmoins, plus tard, des scientifiques comme Maxwell, Lorentz, Poincaré et Einstein mirent à nu ses contradictions dans le cas particulier des hautes vitesses de particules. Pour dénouer le paradoxe, Einstein découvrit la théorie de la relativité générale dans laquelle le temps devait devenir variable comme quatrième dimension pour tenir compte des vitesses proches de celle de la lumière. Les mentalités scientifiques classiques furent alors mises alors à rude épreuve. Quand ses partisans avaient reproché à Einstein de vouloir abroger le référentiel de ses prédécesseurs, il affirma, au contraire, que le nouveau repère de la relativité en est une extension évolutive : « C´est le plus beau sort d´une théorie physique que d´ouvrir la voie à une théorie plus vaste dans laquelle elle continue à vivre comme cas particulier. » Dans une perspective anticipative aujourd´hui, la théorie quantique révolutionne tous les référentiels antérieurs en avançant que l´interprétation des réalités dépend de conditions spécifiques et le point de vue de chaque observateur. Ce qui implique que le repère en temps réel d´interprétation de tout phénomène à suivre doit rester évolutif en fonction du développement des connaissances et des expériences.Dans le but d´adapter ce processus dynamique et évolutif au contexte des civilisations, le principe en est illustré par l´expérience d´un dessinateur placé à l´intérieur d´un ascenseur. De son promontoire mobile, montant indéfiniment vers d´interminables étages sans fin, il dessine périodiquement le territoire qu´il observe à chaque hauteur symbolique. Au fur et à mesure, les cartes successives dessinées diffèrent les unes des autres. Positivement, à chaque hauteur franchie, le dessinateur améliore évolutivement les cartes précédentes pour actualiser au mieux l´interprétation du territoire. Ce processus demeurera sans fin, car, quelle que soit la hauteur atteinte, la carte dessinée ne sera jamais identique au vrai territoire , ce dernier est absolu, tandis que la carte est relative. De façon allégorique, le territoire représente toute vérité, tandis que la carte, son interprétation relative.L´adaptation de cette métaphore au concept de civilisation conduit à l´analogie des éléments suivants : «Acteurs majeurs de la société»/(dessinateur), amendant périodiquement/(redessinant) le repère d´interprétation/(la carte) d´une civilisation universelle/(du territoire) en fonction du temps/(de la hauteur). Autrement dit, à l´instar de la carte de représentation du territoire, un système de référence évolutif est indispensable en tant qu´i
L'ouvrage de Tajedinne Bennani Karim, «Une civilisation Musulmane Universelle», met en évidence les valeurs fondamentales propices à la progression des sociétés vers l'idéal d'une civilisation universelle. Sachant d'avance que l'idéal est rarement atteint ; néanmoins, en le définissant, il constitue positivement un cap fixe pour indiquer l'orientation optimale à prendre.En tirant les enseignements utiles du passé, il convient de se remémorer que certaines civilisations du Moyen Age, celles d'avant et celles d'après, avaient la certitude d'avoir atteint le summum du progrès. Or, des siècles plus tard, après assimilation de l'évolution des savoirs, de telles convictions furent abandonnées. Aujourd'hui encore, quelques nations croient détenir la référence universelle en la matière. Ultérieurement, de nouveau, cette position orgueilleuse sera remise en cause et deviendra à son tour dépassée, et ainsi de suite.Comme cas concret de l'évolution des mentalités par rapport à certains dogmes figés, il convient de prendre exemple sur le développement dynamique du domaine scientifique. De ce point de vue, antérieurement au XXe siècle, les physiciens avaient la certitude que tous les phénomènes naturels pouvaient être entièrement expliqués par les théories proposées par Newton-Galilée-Kepler. Néanmoins, plus tard, des scientifiques comme Maxwell, Lorentz, Poincaré et Einstein mirent à nu ses contradictions dans le cas particulier des hautes vitesses de particules. Pour dénouer le paradoxe, Einstein découvrit la théorie de la relativité générale dans laquelle le temps devait devenir variable comme quatrième dimension pour tenir compte des vitesses proches de celle de la lumière. Les mentalités scientifiques classiques furent alors mises alors à rude épreuve. Quand ses partisans avaient reproché à Einstein de vouloir abroger le référentiel de ses prédécesseurs, il affirma, au contraire, que le nouveau repère de la relativité en est une extension évolutive : « C'est le plus beau sort d'une théorie physique que d'ouvrir la voie à une théorie plus vaste dans laquelle elle continue à vivre comme cas particulier. » Dans une perspective anticipative aujourd'hui, la théorie quantique révolutionne tous les référentiels antérieurs en avançant que l'interprétation des réalités dépend de conditions spécifiques et le point de vue de chaque observateur. Ce qui implique que le repère en temps réel d'interprétation de tout phénomène à suivre doit rester évolutif en fonction du développement des connaissances et des expériences.Dans le but d'adapter ce processus dynamique et évolutif au contexte des civilisations, le principe en est illustré par l'expérience d'un dessinateur placé à l'intérieur d'un ascenseur. De son promontoire mobile, montant indéfiniment vers d'interminables étages sans fin, il dessine périodiquement le territoire qu'il observe à chaque hauteur symbolique. Au fur et à mesure, les cartes successives dessinées diffèrent les unes des autres. Positivement, à chaque hauteur franchie, le dessinateur améliore évolutivement les cartes précédentes pour actualiser au mieux l'interprétation du territoire. Ce processus demeurera sans fin, car, quelle que soit la hauteur atteinte, la carte dessinée ne sera jamais identique au vrai territoire ; ce dernier est absolu, tandis que la carte est relative. De façon allégorique, le territoire représente toute vérité, tandis que la carte, son interprétation relative.L'adaptati
Caractéristiques
Nb Page 221
Dimensions 15 cm x 21 cm x 0 cm
Couverture Broché
Date de Parution 1 janv. 2008
Editeur Eddif - La Croisée Des Chemins Editions
Poids 0.4
EAN13 9782848621319
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